Sa dignité
La maladie
Maman n'a plus aucune raison. Peut-être n'ai-je plus qu'un fantôme en face de moi ?
Qu'importe. Je la protège, je la respecte et elle garde sa dignité.
Sa folie ne me dérange pas. C'est la conséquence de sa maladie.
Avec moi, elle vit normalement, comme une personne normale.
Il n'y a que lorsqu'on croise une tierce personne que je suis obligé de modifier ma considération.
Evidemment, ça n'est pas l'avis de mon frère :
"Tu dis que tu protèges Maman, en réalité tu l'enfermes avec toi, dans ton manque de relations sociales, dans ton isolement, le rejet des autres, les médecins, les étrangers, le « système ». "
Le coup de brosse dans le miroir
On n'y pense pas assez. Je pense qu'il faut que le malade "se voit dans la glace."